Ahmed Souab : L’échec de la conciliation pénale était prévisible
L'ancien juge administratif Ahmed Souab a déclaré lors de son passage dans Mosaïque+, ce mardi 27 février 2024, que "l'échec des deux volets de la réconciliation pénale et de la réforme administrative était attendu", car le travail sur les deux dossiers nécessite une connaissance exacte de la vérité sur ce qui se passe au sein de l'administration tunisienne, selon son évaluation.
Il a ajouté : "Quant à la prolongation des délais des commissions, étant donné que les délais fixés sont impossibles et que les hypothèses de démarrage des travaux sur les deux dossiers sont erronées, il est naturel de prolonger les délais de leurs travaux.
Dans le même contexte, Souab a souligné que les missions concernées par l'audit sont entre 150 et 200.000 missions entre 2011 et 2021, ce qui signifie qu'un délai de deux mois pour achever ce travail est impossible, a-t-il dit.
A cela s'ajoute la nécessité de séparer le secteur public de la fonction publique et d'identifier dès le départ les données relatives au nombre de dossiers concernés par l'audit.
En ce qui concerne le processus de réconciliation pénale, l'invité de Mosaïque+ a expliqué que les délais de traitement des dossiers de réconciliation sont courts, en raison du poids des dossiers et le processus comporte une faille, selon ses dires.
Ahmed Souab a souligné que "la réconciliation pénale, la protection des hommes d'affaires contre le chantage et l'examen des missions sont nécessaires et importants, à condition que leur objectif ne soit pas détourné à des fins politiques".
Plus de détails dans l'intervention de l'ancien juge administratif Ahmed Souab :